Liesel
Invité
 |  Sujet: 24 avril, d’une année quelconque... Mer 30 Juin - 3:30 | |
| 24 avril, d’une année quelconque… Je m’appelle Liesel Elend Steiner.
Qui que vous soyez si vous lisez ces pages c’est que je suis morte…
Ah mais j’oubliais! Je suis morte.
Ne vous faites pas d’illusion. Je n’écris pas depuis le paradis, je ne connais pas non plus l’enfer et je ne suis pas fantôme, je suis bien pire encore…
Je n’ai pas connu une mort paisible dans un sommeil profond, ni même la mort glorieuse par l’épée. Je n’ai pas non plus eu la chance d’avoir une sépulture décente. Pour être franche, on ma ravi l’entrée au Paradis tant convoitée par mes pairs, et du même coup l’entrée des Enfers. Ils m’ont simplement donné un accès, à ce qu’on pourrait considérer, comme un semblant de limbe. Un semblant car je ne vogue pas dans les limbes comme toutes ces âmes en peines essayant en vain de trouver la paix intérieure qui leurs est refusée. Mais cela pourrait effectivement y ressembler. J’ai eu la ‘’chance’’ de connaître, d’être choisie plutôt, pour la mort la plus cruelle et la plus douloureuse qui ne fut jamais octroyée sur cette terre.
J’ai salué la mort alors qu’elle se tenait debout devant moi, sa faux à la main. Alors qu’elle me rendait mon salut, je l’ai vu se détourner et a passé son chemin.
Cette nuit là, j’ai été Vampirisée.
C’est la malédiction qui hante mes pas depuis lors, elle me poursuit… Nuits, après nuits, après nuits... Sans cesse et sans gêne.
Certains humains pensent qu’être un vampire est une chose plaisante. Ils en viennent même à souhaiter être des nôtres. Ils pensent que de devenir un vampire ou ‘’vamp’’ comme ils se plaisent à dire, leurs donnera des supers pouvoirs. Que cela leur donnera une vie géniale. Qu’ils n’auront plus à se soucier d’un code de conduite où de contraintes quelconques. Cependant… Je vous en donne ma parole, ils ignorent combien notre non-vie est un enfer.
Outre la mort horriblement douloureuse qui vous déchire de l’intérieure. Qui vous brûle et qui vous assèche le cœur, il y a se qu’on appelle ‘’La Bête’’ qui s’implante en vous comme une seconde nature.
La bête qui s’intègre à votre corps le soir de votre non-mort, sera dès lors votre plus grande contrainte. Ces pouvoirs si fantastiques, que les Hommes convoitent avec leur avidité démesurée, ne sont que cadeaux empoisonnés! Tous si aimablement offert par la bête, mais celle-ci, trop souvent les retourne contre nous…
Imaginez un instant, que votre esprit partage votre corps avec une force plus grande que vous et beaucoup plus puissante. Cette force à la capacité de contrôler tout votre être par sa volonté propre. Si la faim devient trop pressante, si l’odeur du sang est trop alléchante ou si, simplement vous n’avez pas assez de force pour la contrôler. Elle devient comme maitre de votre corps, de votre besoin vital de sang.
La bête est comme une seconde instance psychique, au-delà de la conscience. Elle est l’expression du monstre prédateur mort-vivant que vous êtes devenu. Elle dicte tous vos gestes les plus malsains. Elle vous suit, elle vous traque où que vous soyez. Elle est comme une ombre prête à surgir quand vous vous y attendez le moins. Guettant, épiant vos moindres faits et geste. Elle insère en vous une paranoïa qui ne vous quitte plus. Vous vous sentez toujours surveillé. Vous vous méfiez de tous ceux qui vous entourent, amis comme ennemis, vivants tout comme non-vivants.
Comme vous ne craignez pas la mort et que vous avez encore de nombreuses années devant vous. Vous n’avez plus qu’à préparer avec soin vos vengeances, cependant comme vous vous attaquez à un autre être possédé par la bête, celui-ci vous rendra la pareil intégrant dans votre guerre sans fin des alliées et des ennemis. Tout devient alors comme un cercle vicieux enflammant votre paranoïa devenu sévère. Voila ce qui vous attend… |
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liesel
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| | Sujet: Re: 24 avril, d’une année quelconque... Mer 30 Juin - 3:37 | |
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